NAO SALAIRES : mesures finales du 1er round
Dirigée par une nouvelle directrice des ressources humaines, la première réunion de négociation s’achève sur un sentiment mitigé, avec les mesures suivantes :
- Salariés non-cadres : 4%, dont 2.8% AGS et 1.2% en AI.
- Salariés cadres : 4% en AI. Pas d’AGS.
- Pour tous les salariés :
- Revalorisation de la prime de transport
- Revalorisation des primes conditions de travail (non-cadres uniquement).
- Revalorisation de l’abondement du PERECO à 100%. La direction abonde sur les 200 premiers euros de la prime d’intéressement versés sur le PERECO.
La direction annonce un intéressement historique d’environ 5000 euros. C’est le fruit des efforts des salariés et de l’accord d’intéressement signé par le CFE-CGC. Mais la priorité demeure les salaires ! Par ailleurs, les primes sont une bonne chose, mais elles ne règlent ni le déficit salarial sur le long terme, ni ne sécurisent la retraite.
Cependant, les premières mesures liées aux salaires, ne sont pas au niveau attendu par la CFE-CGC.
- L’AGS fixée à 2.8% pour les non-cadres, ne permet pas de rattraper le déficit induit par l’inflation des dernières années. La CFE-CGC a porté la demande d’une AGS cadre, notamment dans le contexte d’allongement de la durée du travail, de façon à garantir une augmentation minimum aux seniors qui sont souvent les oubliés des mesures salariales. Cette proposition a été rejetée par la direction.
- Le budget AI de 1.2% ne permet pas aux managers de récompenser les équipes à leur juste engagement. Les managers seront encore en difficulté cette année et les salariés très déçus ! La CFE-CGC avait demandé un budget minimal de 1.5 %, pas accepté pour l’instant par la direction. A voir au 2ème tour…
- La direction refuse d’envisager une clause de revoyure.
- L’abondement sur l’intéressement reste limité au PERECO mais non envisagé sur le PEE. Dommage !
- Prime télétravail : sur la demande de la CFE-CGC, la direction reviendra sur le sujet d’une potentielle revalorisation.
De grands défis attendent notre entreprise, qui vont engager l’avenir et la pérennité de Renault Trucks. L’entreprise aura besoin de tous ses collaborateurs pour répondre à ces enjeux. Les salariés ont besoin de se sentir valorisés, et cela passe aussi et surtout par la rémunération !
Une seconde réunion est prévue semaine prochaine, le 17 janvier. Nous attendons que la direction revienne à la table des négociations avec la volonté d’entendre les salariés.
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